Chronique #30 - Voyage au centre de la Terre, Jules Verne

By Camille - novembre 14, 2019


Vous le savez, depuis que j'ai lu Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, je n'avais qu'une hâte : me replonger dans l'un des univers de ce grand auteur qu'est Jules Verne. Il y a absolument tout pour me plaire dans son style : de l'aventure, du scientifique, un peu de fantastique (ou du moins des créatures légendaires et incroyables), de belles descriptions... Il m'avait, il y a deux ans maintenant, transporté dans un univers sous-marin que j'avais adoré (mais que j'ai eu quelques difficultés à lire je dois l'avouer), mais cette fois-ci, je n'ai pas pu le lâcher !

Honnêtement, on m'a souvent dit de commencer par lire Vingt mille lieues sous les mers... mais je crois pourtant qu'il doit être le plus difficile et le plus long de ses romans. Ma lecture de Voyage au centre de la Terre était bien plus simple et plus fluide. Il ne se perd pas autant en descriptions interminables. Dans celui-ci, on n'attend clairement pas l'action, il y en a en permanence.

Mon avis est peut-être aussi un peu biaisé : j'ai vraiment un faible pour les livres grands formats, alors que la lecture de poches m'est très pénible (et, justement, la dernière fois, j'avais lu Vingt mille lieues sous les mers en poche !). Je sais que le texte est le même, mais je trouve quand même qu'il y a un côté un peu plus immersif : en lisant, il nous cache davantage du monde extérieur, les illustrations sont plus grandes, on dirait que les pages passent plus vite... Je ne sais pas si c'est donc ce format (absolument incroyable par ailleurs !) qui m'a permis d'être aussi absorbée par cette lecture, mais je pense que ça y a très certainement contribué d'une certaine manière.

Les personnages étaient formidables, même si on ne sait que très peu de choses sur eux. En effet, l'histoire se concentre principalement sur l'aventure que mènent Axel et son oncle. C'est ce qui peut être étonnant dans les livres de Verne (en tout cas dans ceux que j'ai lus) : on ne connaît pas grand chose sur le passé des personnages, et même, il n'y a que très peu de personnages présentés. L'histoire ici se contentait de suivre trois protagonistes. Il n'existe qu'une seule temporalité en définitive : celle de l'aventure, et, seule, elle fait l'objet de l'intrigue, sans qu'aucune autre histoire ne s'y mêle.

En tout cas, j'ai été une nouvelle fois émerveillée par le réalisme qui accompagne tous les passages scientifiques. Verne nous donne l'impression d'être un vrai savant, et par toutes les informations qu'il nous donne, nous donne aussi le sentiment de nous enseigner des lois physiques et biologiques par le biais du roman. Une fois dans le volcan, il nous présente un lieu absolument incroyable et je crois que c'était un peu l'apogée du livre pour moi : un moment extraordinaire, la description d'un paysage sublime et hors du commun. La lecture est aussi accompagnée par les gravures d'Edouard Riou, et celles-ci correspondaient exactement à l'idée que je me faisais de chaque scène dans ma tête.

Bref, c'était là une superbe lecture : une histoire que je n'ai pas vu défiler, plutôt simple, sans véritable complexité que ce soit au niveau de l'intrigue ou des personnages, mais une aventure absolument géniale, portée par une édition hors du commun !

Pour vous, l'édition d'un livre peut-elle influencer une lecture ?
Cam

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