Date de parution : 2012
Autres ouvrages majeurs de l'auteur : The siren
Genre : Dystopie, romance
Edition : Collection R
Couleur que l'on pourrait associer : Bleu
Chanson que l'on pourrait associer : Royals, Lorde
Résumé : Trois cent ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illea, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.
Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...
Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.
Comme d'habitude si vous lisez mes chroniques, j'ai trouvé le début de ce livre assez classique. C'est toujours quelque chose sur lequel je porte beaucoup d'attention car je garde encore cet espoir d'être surprise dès le début mais ça n'arrive que très rarement. La Sélection commence comme beaucoup de dystopies YA : on découvre un personnage principal (souvent une femme dans les dystopies que je lis d'ailleurs !), celui qu'on suivra durant toute l'aventure et qui tentera souvent de se soulever face à des moeurs, des lois, un gouvernement qui ne lui conviennent pas.
Sur beaucoup de points, ma première impression a été de comparer La Sélection car je lui ai trouvé énormément de points communs avec Hunger Games : un tirage au sort, une histoire complètement télévisée, des émissions pour présenter les candidates...
La lecture a été néanmoins plutôt sympathique. On découvre avec plaisir des personnages complètement différents, malgré certains parfois très stéréotypés, mais ça ne m'a étrangement pas dérangé de retomber dans une lecture avec des personnages plutôt peu travaillés car America, la jeune fille principale, prenait vraiment la place au-dessus des autres avec sa personnalité étincelante, sa répartie et son originalité. Même si au début de l'histoire, j'avais ce sentiment de connaître déjà la fin avant d'avoir pleinement commencé, j'ai été plus que surprise par les rebondissements apportés par Kiera Cass. N'oublions pas le personnage de Maxon que j'ai trouvé drôle et affectueux et qui apporte vraiment une profondeur supplémentaire au personnage d'America et à toute l'aventure.
Malgré tout, La Sélection reste une idée excellente mais le roman n'exploite pas à fond tout ce qu'il pourrait exploiter à mon sens. Il y a ce fond de dystopie qui est présent, qui est là en arrière-plan et qu'on effleure tout au long de la lecture sans jamais rentrer dans ses détails. Mais la fin, quelque peu décevante je dois le dire, annonce sans aucun doute que la couleur reste à venir dans les tomes suivants. J'avoue plutôt apprécier les ouvrages qui se terminent comme il faut et qui restent un tant soit peu détachés des prochains tomes. Ici, aucune réponse à nos questions tant qu'on n'a pas lu le tome 2. Je trouve ça un peu dommage étant donné que le tome 1 n'était pas si long et que d'autres éléments auraient pu être mis directement dans ce premier tome. Je pense que La Sélection sera l'une de ces sagas qui aurait pu nécessiter deux, voire trois livres, mais peut-être pas cinq et que certaines choses auraient pu être condensées. Néanmoins, il me tarde de découvrir la suite (car il sera impossible pour moi de rester sur ma fin sans connaître ce que l'auteure nous prépare).
En bref, une lecture agréable mais qui aurait nécessité plus d'approfondissements ; qui n'a pas été à la hauteur de ce que j'en attendais mais qui ne me déçois, tout de même, pas complètement.
Note : 6/10
Quelques citations :
« Le souci, c'est qu'il se tient trop droit sur son trône. A croire qu'il a avalé un parapluie. »
« Un je-ne-sais-quoi de timide, d'hésitant, me fait chavirer. Sans qu'une seule parole circule entre nous, je sens une vague de nervosité le parcourir. Au plus profond de moi, je comprends qu'il m'adore. »
« La seule stratégie valable, c’est d’être soi-même. Je préfère que Maxon m’éjecte parce que je suis restée fidèle à moi-même, plutôt qu’il me garde parce que j’ai joué un rôle. »
Et vous, quelles sont vos dystopies préférées ? Avez-vous lu la Sélection ?
Cam
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