Date de parution : 2018
Genre : fantastique
Genre : fantastique
Edition : Lynks
En lisant le résumé de ce livre, j'avais vraiment hâte de découvrir ce qu'il avait dans le ventre : magie, vengeance, cavale... Un mélange entre de l'action, de l'aventure, du fantastique, voire même un peu de divination avec Alexandria la tireuse de carte : ce livre m'intriguait énormément et je remercie encore les éditions Lynks pour cet envoi qui m'a permis de sortir un peu de mes sentiers battus et de m'intéresser au travail d'un auteur un peu moins sous le feu des projecteurs, mais qui mérite pourtant qu'on prête attention à sa plume.
Le livre en soi est bien mené, beaucoup de rebondissements, avec une intrigue plus qu'intéressante qui nous emmène dans les méandres d'un passé et d'un secret de famille, tous deux liés à la magie. Cette magie, Kush l'utilise dans sa quête et j'ai énormément apprécié la manière dont elle était utilisée au cours du roman : par petites touches, comme si elle était acquise, normale, utilisée uniquement pour se sortir des situations les plus périlleuses. On n'en fait pas des tonnes. On rend le tout plausible et réel. Et puis, Kush n'est pas un héros superpuissant non plus : il a des failles, ne sait pas utiliser la magie pour contrôler tous les éléments. Et ça, c'est agréable aussi car le côté fantastique est mis au service de la vengeance centrale et ne prend pas le dessus, on a alors le contre-pied des livres qu'on peut voir sortir ces derniers temps, qui mettent très souvent la magie au centre du récit.
J'ai beaucoup apprécié aussi le personnage secondaire de ce roman. Ruben était tout simplement merveilleux. Quelques chapitres nous permettent de suivre les scènes à travers ses yeux et je trouve justement que ces scènes ont été bien choisies. Contrairement à d'autres livres, il n'y a pas d'alternance proportionnelle entre les deux. Ruben ne nous donne son point de vue que lorsque cela est vraiment nécessaire pour notre compréhension de l'histoire. J'ai trouvé cela judicieux et bien dosé ! D'autant que les chapitres sous le point de vue de Ruben ont un style assez différent d'écriture : la bascule de l'un à l'autre des personnages se fait relativement bien, et on ressent grâce à la plume de l'auteur la nature différente des deux personnages (difficile de vous expliquer cela sans vous révéler quoi que ce soit... mais si vous le lisez, vous comprendrez !). En tout cas, ce personnage m'est clairement apparu comme une référence à un classique que vous reconnaitrez sans doute en lisant et j'ai trouvé vraiment intéressant de retrouver ce type de personnage dans un roman tel que celui-ci.
Enfin, j'ai pourtant été quelque peu déçue sur certains points. Ce roman paraissait tellement prometteur au niveau des thèmes abordés : l'écologie à travers le Dust Bowl, la ségrégation dans les premiers chapitres, la cartomancie (et j'étais si heureuse de lire enfin un livre avec un rapport aux arts divinatoires qui m'intriguent et me passionnent mais qu'on retrouve peu en littérature - du moins dans ce que je lis en ce moment). Pour autant, je trouve que ces thèmes auraient pu être encore plus développés, que l'histoire aurait pu encore plus s'appuyer sur eux pour dérouler l'intrigue. Le Dust Bowl donne son nom au livre, et pourtant j'ai trouvé qu'il n'avait pas une grande influence sur l'histoire. Si la ségrégation est évoquée au tout début, on ne retrouve pas du tout ce thème dans le reste des chapitres. Quant à la cartomancie, elle influence davantage l'histoire à travers le personnage d'Alexandria, mais j'avoue que j'aurais adoré plus de descriptions et de moments divinatoires au sein de l'intrigue, plutôt que des passages brefs comme ceux qui étaient proposés. J'avoue que c'est peut-être moi qui suis passée à côté de ma lecture, je n'ai pas lu ce livre dans la meilleure des périodes et ma lecture en a pâti puisque comme je l'expliquais sur Instagram pour ceux qui me suivent, j'ai dû la reprendre au tout début alors même que j'avais déjà lu la moitié tant je n'étais pas assez concentrée. En tout cas, en lisant le résumé, je m'attendais à plus qu'un simple roman d'aventures empli de rebondissements. J'aurais voulu une intrigue plus mystérieuse, des descriptions plus complètes, des thèmes beaucoup plus marqués et non juste survolés.
Ce livre m'invite d'ailleurs à vous demander : pensez-vous que le titre et la couverture d'un livre doivent nécessairement être en rapport direct avec le thème principal du livre ? Ou peut-il, au contraire, n'évoquer qu'un simple détail du roman afin que le lecteur découvre toute son immensité et sa complexité lors de sa lecture ?
Cam
En lisant le résumé de ce livre, j'avais vraiment hâte de découvrir ce qu'il avait dans le ventre : magie, vengeance, cavale... Un mélange entre de l'action, de l'aventure, du fantastique, voire même un peu de divination avec Alexandria la tireuse de carte : ce livre m'intriguait énormément et je remercie encore les éditions Lynks pour cet envoi qui m'a permis de sortir un peu de mes sentiers battus et de m'intéresser au travail d'un auteur un peu moins sous le feu des projecteurs, mais qui mérite pourtant qu'on prête attention à sa plume.
Le livre en soi est bien mené, beaucoup de rebondissements, avec une intrigue plus qu'intéressante qui nous emmène dans les méandres d'un passé et d'un secret de famille, tous deux liés à la magie. Cette magie, Kush l'utilise dans sa quête et j'ai énormément apprécié la manière dont elle était utilisée au cours du roman : par petites touches, comme si elle était acquise, normale, utilisée uniquement pour se sortir des situations les plus périlleuses. On n'en fait pas des tonnes. On rend le tout plausible et réel. Et puis, Kush n'est pas un héros superpuissant non plus : il a des failles, ne sait pas utiliser la magie pour contrôler tous les éléments. Et ça, c'est agréable aussi car le côté fantastique est mis au service de la vengeance centrale et ne prend pas le dessus, on a alors le contre-pied des livres qu'on peut voir sortir ces derniers temps, qui mettent très souvent la magie au centre du récit.
J'ai beaucoup apprécié aussi le personnage secondaire de ce roman. Ruben était tout simplement merveilleux. Quelques chapitres nous permettent de suivre les scènes à travers ses yeux et je trouve justement que ces scènes ont été bien choisies. Contrairement à d'autres livres, il n'y a pas d'alternance proportionnelle entre les deux. Ruben ne nous donne son point de vue que lorsque cela est vraiment nécessaire pour notre compréhension de l'histoire. J'ai trouvé cela judicieux et bien dosé ! D'autant que les chapitres sous le point de vue de Ruben ont un style assez différent d'écriture : la bascule de l'un à l'autre des personnages se fait relativement bien, et on ressent grâce à la plume de l'auteur la nature différente des deux personnages (difficile de vous expliquer cela sans vous révéler quoi que ce soit... mais si vous le lisez, vous comprendrez !). En tout cas, ce personnage m'est clairement apparu comme une référence à un classique que vous reconnaitrez sans doute en lisant et j'ai trouvé vraiment intéressant de retrouver ce type de personnage dans un roman tel que celui-ci.
Enfin, j'ai pourtant été quelque peu déçue sur certains points. Ce roman paraissait tellement prometteur au niveau des thèmes abordés : l'écologie à travers le Dust Bowl, la ségrégation dans les premiers chapitres, la cartomancie (et j'étais si heureuse de lire enfin un livre avec un rapport aux arts divinatoires qui m'intriguent et me passionnent mais qu'on retrouve peu en littérature - du moins dans ce que je lis en ce moment). Pour autant, je trouve que ces thèmes auraient pu être encore plus développés, que l'histoire aurait pu encore plus s'appuyer sur eux pour dérouler l'intrigue. Le Dust Bowl donne son nom au livre, et pourtant j'ai trouvé qu'il n'avait pas une grande influence sur l'histoire. Si la ségrégation est évoquée au tout début, on ne retrouve pas du tout ce thème dans le reste des chapitres. Quant à la cartomancie, elle influence davantage l'histoire à travers le personnage d'Alexandria, mais j'avoue que j'aurais adoré plus de descriptions et de moments divinatoires au sein de l'intrigue, plutôt que des passages brefs comme ceux qui étaient proposés. J'avoue que c'est peut-être moi qui suis passée à côté de ma lecture, je n'ai pas lu ce livre dans la meilleure des périodes et ma lecture en a pâti puisque comme je l'expliquais sur Instagram pour ceux qui me suivent, j'ai dû la reprendre au tout début alors même que j'avais déjà lu la moitié tant je n'étais pas assez concentrée. En tout cas, en lisant le résumé, je m'attendais à plus qu'un simple roman d'aventures empli de rebondissements. J'aurais voulu une intrigue plus mystérieuse, des descriptions plus complètes, des thèmes beaucoup plus marqués et non juste survolés.
Ce livre m'invite d'ailleurs à vous demander : pensez-vous que le titre et la couverture d'un livre doivent nécessairement être en rapport direct avec le thème principal du livre ? Ou peut-il, au contraire, n'évoquer qu'un simple détail du roman afin que le lecteur découvre toute son immensité et sa complexité lors de sa lecture ?
Cam
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